Gestion des risques et prévention des accidents en milieu de travail

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a man with a bandaged eye and a piece of paper on his forehead

Les accidents du travail peuvent avoir des conséquences graves pour les salariés et les employeurs. Ils peuvent entraîner des blessures, des maladies, des arrêts de travail, des coûts financiers, voire des poursuites judiciaires. Une politique de prévention efficace est indispensable pour diminuer les dangers et garantir la santé et la sécurité de chacun.

Éviter les risques

La première étape consiste à identifier les sources potentielles de danger dans l’entreprise et à les éliminer autant que possible. Vous pouvez décider de supprimer les substances toxiques, réparer les machines défectueuses, éliminer les obstacles ou les fils électriques qui traînent, etc. Il s’agit de prévenir les accidents avant qu’ils ne se produisent.

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Mesurer les dangers qui ne peuvent pas être écartés

Lorsqu’il n’est pas possible d’éviter complètement un risque, il faut l’évaluer et le mesurer. Cela implique de déterminer la probabilité qu’un accident se produise, la gravité des dommages potentiels et le nombre de personnes exposées. Il faut ensuite hiérarchiser les risques en fonction de leur niveau de criticité et définir les actions à mettre en œuvre pour les réduire.

Combattre les risques à la source

Une fois les risques évalués, il faut agir sur leur origine et non sur leurs conséquences. Cela implique d’agir sur les origines du problème et non sur ses manifestations. Vous pouvez par exemple modifier le processus de production, améliorer la conception des équipements, instaurer une meilleure organisation du travail, etc.

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Adapter le travail à l’homme

Un autre principe important est d’adapter le travail aux caractéristiques physiques et psychologiques des salariés. Il implique de prendre en compte leurs besoins, leurs capacités, leurs limites et leurs attentes. Cela s’illustre, en respectant les rythmes biologiques, en évitant les gestes répétitifs ou les postures contraignantes, en favorisant l’autonomie et la participation, etc.

Prendre en compte le niveau d’avancement de la technique

La technique change sans cesse et peut avoir une influence positive ou négative sur la prévention des dangers. Il faut donc être attentif aux innovations technologiques et aux changements qu’elles entraînent. Les employés peuvent utiliser des outils plus performants, plus sûrs ou plus ergonomiques. Ils peuvent aussi se former aux nouvelles méthodes ou aux nouveaux logiciels, anticiper les effets secondaires ou les nouveaux risques liés à la technologie, etc.

Substituer ce qui est risqué par ce qui est moins risqué

Lorsque le risque ne peut pas être combattu à la source ni évité par la technique, il faut chercher à le remplacer par une alternative moins nocive. Par exemple, l’employeur peut substituer un produit chimique par un autre moins toxique, utiliser un matériel moins bruyant ou moins polluant, opter pour une méthode moins risquée, etc.

Planifier la prévention

La prévention des risques ne s’improvise pas. Elle nécessite une planification rigoureuse et une mise en œuvre cohérente. Cela implique de définir des objectifs clairs et réalistes, de mobiliser les ressources nécessaires, de répartir les responsabilités et les rôles. Ensuite, il faut fixer des échéances et des indicateurs de suivi, communiquer et sensibiliser les acteurs concernés, etc.

Privilégier des mesures de protection collective plutôt que les mesures de protection individuelle

Lorsque le risque ne peut pas être éliminé, évalué, combattu, adapté, remplacé ou planifié, il faut protéger les personnes. Cela implique la mise en place de mesures de protection collective ou individuelle. Il faut privilégier les mesures de protection collective, car elles sont plus efficaces et plus durables que les mesures de protection individuelle.

Donner les instructions appropriées aux travailleurs

Enfin, il faut informer et former les salariés sur les risques auxquels ils sont exposés et sur les moyens de s’en prémunir. Cela implique de leur transmettre les consignes de sécurité, les règles de bonnes pratiques, les procédures d’urgence, etc. Il faut également les sensibiliser aux enjeux de la prévention, aux bénéfices qu’ils peuvent en retirer et aux responsabilités qu’ils ont à assumer.